À propos de l’apiculteur et de ce site…
Passion, découverte, rencontre et retour au lien qui nous uni à la nature sont les premières idées qui me viennent à l’esprit à propos de l’apiculture.
Passionné par l’apiculture, c’est auprès d’autres apiculteurs que j’ai commencé à contribuer au suivi de ruches sur la région Bruxelloise.
En 2016, j’ai démarré une formation de 2 années à la SRABE (Société Royale d’Apiculture de Bruxelles et ses Environs http://api-bxl.be/ ) qui m’a permise d’acquérir de la connaissance et un peu de pratique. En démarrant avec une première colonie d’abeilles locales reçue en 2017, j’ai pu, au fil des années, étendre mon cheptel et dispose aujourd’hui d’une dizaine de ruches réparties sur 3 ruchers, situés à Auderghem, Woluwé-Saint-Pierre et Haren.
Je pratique l’apiculture comme indépendant complémentaire en plus et en dehors de mon métier « de base » d’ingénieur en informatique et électronique. Ma pratique, bien que non labellisée « BIO », correspond à celle enseignée à la SRABE à savoir similaire en tous points à une pratique « BIO » :
- Renouvellement régulier de la cire des ruches avec de la pure cire d’abeilles, issue des opercules.
- Les traitements combinent des mesures de prévention et la lutte biotechnique (cadres à mâles pour réduire la population de varroa) avant d’avoir recours aux médicaments à base de produits autorisés en apiculture biologique (acide formique ou oxalique).
- Suivi des colonies pour laisser suffisamment de réserve de miel aux colonies, évitant de devoir les nourrir. Ajout de miel issue des colonies ou de sirop si besoin. Pas de nourrissement protéique (pollen), ni d’utilisation de levures ou de spiruline. Le nourrissage n’est réalisé que lorsque la survie des ruches est menacée en raison des conditions climatiques.
- J’ai fabriqué mes ruches (corps, hausses et de nombreux cadres) en bois brut. Comme traitement de protection, j’ai trempé l’ensemble dans de l’huile de lin chauffée à 120°. Certains éléments de la ruche sont en plastique : nourrisseur, grille à reine, plancher. Ceux en bois sont désinfectés à la flamme directe (chalumeau) lorsqu’ils sont recyclés dans le rucher.
- Le miel est extrait, stocké et mis en pots à froid pour conserver sa qualité et la richesse des éléments qui le composent.
Je produits donc du miel sur Bruxelles. J’habite à Auderghem, à proximité de la place Pinoy et de la station de métro Herrmann-Debroux. Je vends ma production essentiellement via le bouche à oreilles et aux amis/famille.
Vous pourrez en trouver parfois quelques pots de ma production dans une épicerie, boulangerie ou autre magasin BIO sur Bruxelles. Je conditionne le miel en format 250g et 500g principalement, parfois quelques pots de 1Kg. Je vous propose également de la cire issue de mes ruches.
Produisant, entre autre, une denrée alimentaire qui doit être traçable, je suis enregistré auprès de l’AFSCA (No 9.005.217.595) en tant qu’apiculteur producteur de produits de la ruche. Chacun des ruchers dispose de son propre numéro d’établissement. J’ai déclaré mon activité sous le nom « API Tybou » en septembre 2019 auprès de la BCE (Banque Carrefour des Entreprises) sous le No 0751.931.033. Bénéficiant du «Régime particulier de franchise des petites entreprises», je peux émettre des factures sans porter en compte de TVA. Le compte bancaire associé à cette entreprise est le suivant : IBAN : BE67 6512 1213 7487, BIC : KEYTBEBB.
Ce site web vient donc compléter les autres canaux de vente, principalement le bouche à oreille. Conçu début 2020, je le maintiens du mieux possible. Toutes vos remarques sont les bienvenues !!!
Les photos proviennent de celles que j’ai prises, ou qui m’ont été transmises suite à des activités apicoles (visites de ruches, récupération d’essaim, animation pour des groupes…).
Pour les dessins, celui de l’étiquette de mes pots de miel provient de mon fils Élouan, et le logo du site, d’une nièce de la propriétaire du terrain hébergeant mon rucher d’Auderghem.
Merci pour vos achats me permettant de couvrir mes frais annuels relatifs à mon activité apicole. Bien sûr, un professionnel qui souhaiterait vivre de son activité apicole devrait, soit vendre bien plus cher son miel, soit disposer de plusieurs centaines de ruches pour assurer les revenus suffisants. Ici, le prix de vente est aligné sur le prix pratiqué par les autres apiculteurs membres de la SRABE. Il permet de couvrir les frais de production du miel, tels que matériels (bois, équipements et outils apicoles, pots, nourrissage, traitements…), les frais de souscription (SRABE & assurance, revues apicoles) et autres services (site web, solution de paiement…) uniquement. Le temps que je consacre au suivi, extraction, vente, fabrication du matériel et sa maintenance, animations pédagogiques et autre est pris sur mon temps personnel, de loisir. C’est une passion pour moi, et je ne compte donc pas ce temps-là. Ceci permet donc de maintenir un prix « coûtant » sur le miel et la cire, et similaire au prix du miel proposé sur la région Bruxelloise par les professionnels.